La signature électronique conforme eIDAS et RGPD est devenue la pierre angulaire de la confiance numérique en entreprise. Au-delà d’un simple clic, elle combine certificat électronique, horodatage qualifié, piste d’audit et chiffrement, tout en respectant la protection des données et la vie privée. Comment garantir une valeur probante robuste, une expérience utilisateur fluide, une conformité eIDAS irréprochable et un traitement RGPD exemplaire, de l’identification jusqu’à l’archivage probatoire ? Voici un panorama complet pour éclairer vos choix et accélérer vos processus.
eIDAS établit la reconnaissance légale des signatures électroniques dans toute l’UE et encadre les prestataires de services de confiance. Le RGPD définit les règles de gouvernance des données personnelles : minimisation, sécurité, droits des personnes, transparence. Concrètement, eIDAS répond à “comment signer avec une force probante ?”, quand le RGPD répond à “comment traiter les données des signataires en conformité ?”. Les deux cadres se renforcent pour une conformité bout en bout.
Signature électronique simple (SES) : efficace pour les documents à faible enjeu, souvent couplée à un OTP SMS ou un lien sécurisé. Elle exige une piste de preuve claire (empreinte, horodatage, événements).
Signature électronique avancée (AES) : elle garantit un lien univoque avec le signataire, un contrôle exclusif du moyen de signature et la détection des modifications. Idéale pour les contrats B2B, achats, RH, elle concilie sécurité et UX.
Signature électronique qualifiée (QES) : équivalente à la signature manuscrite, basée sur un certificat qualifié délivré par un QTSP et un QSCD. Recommandée pour les actes règlementés ou à fort enjeu (banque, assurance, immobilier, secteur public).
Le bon dosage naît de l’alignement entre risque juridique, friction utilisateur et coûts d’exploitation. Définissez des politiques de signature par cas d’usage (SES/AES/QES), avec escalade vers la QES si certains critères (montant, rôle, localisation) déclenchent des contrôles renforcés.
Proposez une signature mobile, des parcours multicanaux, des interfaces claires. Renforcez la sécurité par authentification forte (MFA), scellement, HSM côté serveur, horodatage qualifié et journalisation immuable. Pour les documents produits par l’entreprise, le cachet électronique (QSeal) consolide l’intégrité. Pensez aux formats PAdES, XAdES et CAdES pour une interopérabilité durable.
Collectez uniquement les données indispensables : identité proportionnée, empreintes cryptographiques, adresses IP, événements. Déterminez votre base légale (exécution du contrat, intérêt légitime), documentez vos traitements dans le registre RGPD, anticipez l’AIPD/DPIA en cas de risque élevé et contractualisez un DPA solide. La durée de conservation doit couvrir la période probante ; au-delà, anonymisez ou supprimez.
Selon l’enjeu, activez un KYC adapté (vérification documentaire, liveness), une preuve de consentement explicite et des contrôles contextuels. L’objectif : maximiser la fiabilité sans sacrifier l’adoption des utilisateurs.
Contrats commerciaux, devis, bons de commande, NDA, mandats SEPA, contrats de travail, baux, polices d’assurance, dossiers de prêt, procès-verbaux : la signature numérique accélère vos cycles, réduit les coûts (papier, envois, relances) et améliore l’expérience client. C’est aussi un levier de RSE en diminuant l’empreinte carbone.
Consolidez votre fichier de preuve : empreinte (hash), événements datés, certificats, versions, acceptations, données contextuelles, plus un horodatage qualifié scellant la chronologie. L’archivage électronique probant garantit intégrité, pérennité et opposabilité, avec politiques de conservation, réassurances cryptographiques et audits réguliers.
Industrialisez avec des API REST, webhooks et connecteurs (CRM, ERP, GED). Définissez des rôles et permissions, des modèles de documents, des SLA et un monitoring temps réel. Côté sécurité : chiffrement en transit et au repos, SSO (SAML, OIDC), cloisonnement des environnements, tests de pénétration et revue de code.
L’arrivée d’eIDAS 2 et du portefeuille d’identité européen (EUDI Wallet) annonce des parcours plus simples, une identification forte standardisée, la portabilité des attributs et une interopérabilité accrue. Anticiper ces évolutions protège vos investissements et vos processus métiers.
Vérifiez la couverture des trois niveaux de signature, l’adossement à des QTSP reconnus, la richesse du dossier de preuve, l’archivage et l’interopérabilité (formats, API). Évaluez l’UX (mobile, accessibilité), la scalabilité, la souveraineté de l’hébergement, la sécurité (HSM, journalisation), les SLA et le support.
Numeria conçoit des parcours de signature électronique eIDAS respectueux du RGPD, intégrés à votre GED et à vos applications. Nous vous aidons à :
Cartographier vos cas d’usage et définir la bonne politique (SES/AES/QES) ; mettre en place des preuves solides (horodatage qualifié, audit trail) ; intégrer via API et déployer des workflows performants ; gouverner vos données (minimisation, conservation, sécurité) ; accélérer ventes, achats et RH avec un parapheur électronique intuitif.
Nos clients observent des délais de signature divisés par 3 à 5, une réduction des coûts (papier, affranchissement, archivage physique) et un taux de complétion en forte hausse grâce à une expérience mobile et des relances automatisées.
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Prêts à déployer une signature électronique conforme eIDAS et RGPD qui rassure vos clients, accélère vos processus métiers et protège vos données personnelles ? Nos experts Numeria conçoivent avec vous un dispositif clé en main, évolutif et sécurisé, du KYC à l’archivage probatoire, en passant par l’intégration API, la piste d’audit et la gouvernance RGPD. Contactez-nous pour des renseignements, un diagnostic ou pour être guidé pas à pas.
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