Quelle est la durée « juste » pour conserver un contrat, une facture, un dossier RH ou un e‑mail ? La réponse n’est jamais unique : elle dépend du type de document, de la finalité (fiscalité, preuve, conformité), du cadre réglementaire (secteur, pays) et du risque de litige. Votre objectif est double : conserver suffisamment longtemps pour prouver vos droits et obligations, mais pas plus que nécessaire afin de respecter le RGPD et optimiser les coûts. Une bonne stratégie combine politique de rétention, archivage électronique à valeur probante et automatisation, idéalement intégrée à vos processus métiers .
Trois axes structurent votre calendrier de conservation :
Plutôt que d’empiler des règles, adoptez une politique de rétention par typologie avec des jalons clairs : conservation active, archivage intermédiaire, archivage définitif (si requis), puis purge sécurisée. Voici des repères utiles :
Les formats structurés (ex. Factur‑X, UBL, CII) et l’acheminement via PPF/PDP facilitent les contrôles, la réduction des rejets et la traçabilité des statuts. Pour la conservation, privilégiez l’archivage probant avec scellé/signature, horodatage et journal d’audit, afin de pouvoir justifier rapidement auprès de l’administration et lors d’audits internes .
Selon l’usage, SES, AES ou QES s’appliquent. Au‑delà du document signé, conservez le dossier de preuves (empreintes, certificats, événements, horodatage) et garantissez sa lisibilité dans le temps via un SAE. Le cadre eIDAS et la reconnaissance de la signature/du cachet dans l’UE sécurisent la valeur juridique dans la durée (Règlement eIDAS) .
Le RGPD impose la limitation des durées, la minimisation et la capacité à prouver la suppression ou l’anonymisation à échéance. Concrètement : cartographier les traitements, documenter les finalités, paramétrer des règles de rétention dans votre GED/SAE et déclencher une purge automatisée avec piste d’audit. Cette approche « by design » se combine naturellement avec une démarche de dématérialisation et d’archivage probatoire pour sécuriser la preuve tout en restant conforme .
Une sauvegarde protège contre la perte mais ne suffit pas à prouver authenticité et intégrité en cas de litige. L’archivage électronique à valeur probante (SAE, coffre‑fort numérique) applique des règles de conservation, assure l’immutableté et maintient la lisibilité sur des horizons pluriannuels, avec des workflows de purge et un legal hold en cas de contentieux .
Un coffre‑fort numérique et un SAE adossés à des principes de sécurité (chiffrement, contrôle d’accès, SSO) ainsi qu’à des pistes d’audit infalsifiables vous assurent sérénité et conformité. La combinaison PDF/A + XML, signature/cachet eIDAS et horodatage permet de préserver la valeur probante à long terme, tandis que l’intégration via API à vos ERP/CRM et workflows supprime les ressaisies et accélère vos contrôles . Dans le contexte de la facturation électronique et des échanges structurés, l’orchestration via PPF/PDP renforce encore la traçabilité des statuts et l’opposabilité en cas d’audit .
Non. Chaque typologie a ses exigences (fiscales, sociales, sectorielles). L’important est de documenter vos règles, de les localiser le cas échéant et d’outiller la preuve de suppression ou d’anonymisation à échéance (références et conseils CNIL sur les durées : cnil.fr).
Seule, non. Elle doit être accompagnée d’éléments probants (scellé/signature, horodatage, journal d’audit) et, côté e‑invoicing, d’un échange via des canaux reconnus (PPF/PDP) pour assurer authenticité, intégrité et traçabilité .
En paramétrant des règles de rétention au sein de votre GED/SAE, en automatisant la purge et en conservant une piste de suppression opposable. La démarche « privacy by design » facilite les audits et renforce la confiance .
Oui. Elle renforce la preuve et la non‑répudiation (empreintes, certificats, événements, horodatage), ce qui justifie la conservation sur des horizons adaptés au risque, dans un SAE conçu pour la longue durée (cadre eIDAS, formats pérennes).
Numeria propose une plateforme SaaS pour créer, signer (SES/AES/QES), suivre et archiver vos documents, avec API, connecteurs et workflows pour appliquer des règles de rétention, tracer la preuve et simplifier les audits. Dans le cadre de l’e‑invoicing (PPF/PDP), nos équipes vous guident sur les formats, l’orchestration et la conservation probante de bout en bout .
Contactez‑nous pour des renseignements, un diagnostic ou pour être guidé pas à pas dans la mise en place d’une politique de conservation conforme, sécurisée et adaptée à votre contexte.
Pour des repères complémentaires, explorez les ressources officielles : la CNIL sur les durées de conservation, le Règlement eIDAS côté preuve (eur‑lex.europa.eu) et les informations DGFiP sur l’e‑facture (impots.gouv.fr).
https://www.numeria.fr/titre-de-la-page-guide-2026-facture-electronique-choix-ppf-vs-pdp-actions-.htm
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