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Faire signer un document électroniquement 

Et si vous pouviez faire signer vos contrats en quelques minutes, depuis n’importe quel appareil, en garantissant la valeur juridique et la sécurité des données ? La signature électronique (ou e-signature) s’impose comme un levier de productivité et de confiance pour les particuliers, les TPE/PME, les ETI et les grands groupes. Elle réduit le papier et les délais, fluidifie les échanges et offre une traçabilité complète du consentement. Chez Numeria, nous voyons chaque jour des organisations gagner en efficacité grâce à la dématérialisation des parcours de signature, à l’archivage probant et à l’intégration dans leurs outils métier.

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Définition, bénéfices et idées reçues

Signature électronique vs signature numérique : comprendre les fondamentaux

La signature électronique est une méthode pour lier un signataire à un document numérique (PDF, Word, formulaires), en assurant son identité, son consentement et l’intégrité du contenu. Selon le niveau, elle s’appuie sur un certificat numérique émis par une infrastructure de clé publique (PKI), qui scelle le document et rend toute modification détectable. Le terme “signature numérique” désigne la technique cryptographique sous-jacente, tandis que “parapheur électronique” renvoie à l’outil qui orchestre les circuits de validation et de signature.

Ce n’est pas “juste un clic” : la preuve avant tout

Une signature fiable n’est pas qu’une coche sur une case : elle génère une piste d’audit détaillée (adresses IP, horodatage, étapes du processus), utilise des mécanismes de hachage et de chiffrement, et peut renforcer l’authentification via OTP (code SMS/Email), KYC ou PVID. Couplée à un coffre-fort numérique et/ou un SAE pour la conservation, elle assure un haut niveau de sécurité et de valeur probante.

Tout savoir sur la signature électronique

Cadre légal et conformité en France/UE

eIDAS et Code civil : sur quelles bases juridiques s’appuyer ?

En Europe, le règlement eIDAS définit trois niveaux de signature — SES, AES et QES — et établit leurs effets juridiques. En France, les articles 1366 et 1367 du Code civil consacrent la valeur de l’écrit électronique et la validité de la signature électronique, selon le respect des conditions d’identification du signataire et de l’intégrité de l’acte. Les normes ETSI encadrent l’interopérabilité technique, et le RGPD régit la protection des données personnelles tout au long du processus.

Qu'est-ce que la signature électronique ?

QES, QSCD, ANSSI : comment atteindre le plus haut niveau

La signature électronique qualifiée (QES) requiert une vérification d’identité robuste (parcours KYC/PVID) et l’utilisation d’un dispositif de création de signature qualifié (QSCD), opéré par un prestataire de services de confiance. L’objectif : une présomption de fiabilité renforcée en cas de litige. Les bonnes pratiques recommandent aussi un horodatage qualifié et la conservation en environnement sécurisé, audité et aligné sur les référentiels reconnus.

Les trois niveaux de signature : SES, AES, QES

SES (simple) : fluidité maximale pour les documents à faible risque

La SES convient aux documents à faible enjeu (devis, NDA, bons de commande, autorisations). Elle s’appuie souvent sur une authentification légère (email/SMS) et une piste d’audit horodatée. Avantage : une expérience signataire très fluide, idéale pour accélérer la relation client.

AES (avancée) : un équilibre entre sécurité et expérience

La AES associe le signataire à un certificat individuel et exige des moyens d’identification renforcés (ex. OTP + justificatifs). Elle est recommandée pour les contrats RH, baux d’habitation, accords financiers de complexité moyenne, ou tout processus où l’on souhaite une garantie d’identité plus solide.

QES (qualifiée) : équivalence à la signature manuscrite

La QES offre le niveau de preuve le plus élevé, avec un QSCD et une vérification d’identité certifiée. Elle s’impose pour les actes sensibles ou réglementés, ainsi que pour les contrats à forts enjeux financiers ou juridiques.

Quelle signature pour quel document ? La matrice de choix

Faible risque : SES ou AES “léger”

Pour un devis, un NDA ou une attestation simple, la SES suffit généralement. Ajoutez un OTP si vous souhaitez renforcer la preuve d’identité à moindre coût.

Risque moyen : AES renforcée

Pour un contrat de travail, un bail ou un prêt à la consommation, choisissez l’AES. Elle garantit une meilleure traçabilité et un lien fort entre le signataire et le document, tout en restant fluide.

Fort enjeu : QES

Pour les actes les plus sensibles (engagements financiers majeurs, contraintes sectorielles), la QES s’impose afin d’assurer une force probante maximale et limiter le risque de contestation.

Checklist express

Identification (OTP/KYC/PVID) • Intégrité (hachage) • HorodatagePiste d’auditArchivage probant. Plus l’enjeu est élevé, plus ces briques doivent être robustes et traçables.

Sécurité, preuve et archivage probant

De la cryptographie au dossier de preuves

Les signatures s’appuient sur le chiffrement, des empreintes uniques (hachage) et, selon les cas, des cachets électroniques serveur. Le dossier de preuves (journal des événements, empreintes, preuves d’envoi/réception, horodatage qualifié) constitue un véritable “film” de la transaction, essentiel en cas d’audit ou de litige.

Conserver dans la durée : coffre-fort numérique et SAE

Un coffre-fort numérique et/ou un SAE assurent la disponibilité, l’intégrité et la lisibilité du document signé dans le temps. Des politiques de conservation claires, un horodatage fiable et des contrôles d’accès (SSO, rôles, journalisation) complètent l’approche.

Intégration et automatisation

Connecteurs, API et SSO pour un SI sans friction

Gagnez en productivité en intégrant la signature à vos outils (CRM, ERP, RH, GED) via une API REST, des webhooks et un SSO (SAML/OIDC). Les connecteurs prêts à l’emploi permettent d’orchestrer la préparation des documents, la collecte des signatures et la synchronisation des statuts, sans ressaisie.

Workflows, modèles et relances : standardisez vos parcours

Créez des modèles, automatisez les relances, contrôlez les délais, suivez les métriques (taux d’achèvement, temps moyen de signature). Résultat : moins d’erreurs, plus de visibilité, et des équipes concentrées sur la valeur métier.

Cas d’usage par profil

Particuliers et indépendants

Pour un bail d’habitation, une attestation ou un mandat SEPA, la SES suffit souvent. Vérifiez l’authenticité d’un PDF signé, et conservez vos documents dans un espace sécurisé pour vos démarches administratives.

TPE/PME, ETI, grands groupes

En RH (onboarding, avenants), en ventes (devis, contrats), en achats (bons de commande), en juridique (NDA, accords), la signature électronique accélère la contractualisation, améliore la conformité et renforce la traçabilité. Les organisations multi-sites bénéficient de workflows paramétrables, de contrôles d’accès centralisés et d’un archivage probant.

Méthode de déploiement en 30 jours

Semaine 1 : cartographier et prioriser

Identifiez 3 à 5 processus à fort volume et faible complexité (ex. devis, NDA, avenants RH), listez les documents types et les signataires, définissez les niveaux SES/AES/QES requis.

Semaine 2 : configurer et sécuriser

Créez les modèles, paramétrez les rôles et les workflows, activez l’authentification adaptée (OTP/KYC), et préparez l’archivage (coffre-fort/SAE). Intégrez l’outil à vos systèmes (API, SSO).

Semaine 3 : tester et former

Lancez un pilote avec un échantillon d’utilisateurs, collectez les retours, ajustez les étapes et la communication signataire. Mettez en place un tableau de bord (délai moyen, taux d’achèvement).

Semaine 4 : généraliser et mesurer le ROI

Déployez à l’échelle, documentez votre “politique de signature” (qui signe quoi, à quel niveau), et poursuivez l’amélioration continue.

FAQ Signature électronique

Avertissement : Les éléments ci-dessous sont des informations générales (régime eIDAS dans l’UE, Règlement n°910/2014). Pour des cas sensibles, validez avec votre service juridique.

La signature électronique a-t-elle la même valeur qu’une signature manuscrite ?

Oui, dans l’Union européenne, une signature électronique qualifiée (QES) a la même valeur juridique qu’une signature manuscrite. Les autres niveaux (SES et AES) sont légalement valables mais la force probante dépendra du contexte et des preuves associées (traçabilité, identité, intégrité).

  • QES = équivalence légale à la manuscrite + présomption de fiabilité.
  • AES/SES = valables si vous pouvez prouver l’identité, le consentement et l’intégrité en cas de contestation.

Quelle différence entre SES, AES et QES, et quand utiliser chaque niveau ?

  • SES (Simple Electronic Signature) : clic/OTP. Usage : validations à faible risque (RH internes, bons de livraison, NDA simples).
  • AES (Advanced) : lie le signataire au document et détecte toute modification ; nécessite une vérification d’identité plus robuste (KYC) et certificat nominatif. Usage : contrats commerciaux, commandes, conditions tarifaires, documents engageants.
  • QES (Qualified) : délivrée par un prestataire de services de confiance qualifié (QTSP) avec vérification d’identité formelle (présentiel/à distance). Usage : actes à fort enjeu ou à formalisme élevé (banque/assurance, secteur public, certaines opérations juridiques).

Règle pratique : alignez le niveau sur le risque juridique/financier, le risque de fraude et les exigences réglementaires de votre secteur.

Comment prouver l’identité du signataire (OTP, KYC, PVID) ?

  • OTP (SMS/e-mail) : faible, prouve la possession d’un canal — suffisant pour SES à faible enjeu.
  • KYC à distance : capture pièce d’identité + selfie/vidéo + contrôles anti-fraude/biométrie. Adapté à AES.
  • PVID (référentiel ANSSI, FR) : parcours d’identification vidéo avec exigences renforcées, opérateur qualifié. Utilisé pour émettre des certificats qualifiés (QES à distance) ou pour des risques élevés.

Conservez un dossier de preuves (logs, empreintes, résultats de contrôles, horodatages) lié à chaque signature.

Comment vérifier l’intégrité d’un PDF signé et l’horodatage ?

  1. Ouvrir le PDFdans un lecteur compatible PAdES (ex. Adobe Acrobat Reader, outils DSS) et vérifier :
    • La validité cryptographique (chaîne de certificats jusqu’à une AC/QTSP de confiance).
    • Le statut de révocation (OCSP/CRL) et la présence d’un profil LTV (validation à long terme).
    • L’horodatage (TSA conforme RFC 3161) et la date/heure.
  2. Contrôler l’intégrité : toute modification post-signature invalide l’empreinte (ex. SHA-256) — le lecteur doit indiquer “Document non modifié depuis la signature”.
  3. Consulter les attributs : nom du signataire, fournisseur de certificat, niveau (AdES-B/LT/LTA), politique de signature.

Astuce : activez la validation hors-ligne (LTV) au moment de la signature pour garantir la vérification dans la durée.

Quels documents puis-je faire signer en ligne (RH, ventes, achats, juridique) ?

  • Courants : contrats de travail et avenants, NDA, bons de commande, devis, CGV/CGU, PV, fiches d’ouverture de compte, mandats SEPA, baux commerciaux (selon conditions), procès-verbaux internes, formulaires RH.
  • Sensibles/à vérifier : actes soumis à formalisme authentique (ex. actes notariés), certaines sûretés/garanties, opérations de droit de la famille, et tout acte imposant une présence/forme spécifique.

Bonne pratique : cartographiez vos types de documents et associez un niveau de signature + une politique de preuve par type.

Comment intégrer la signature à mon CRM/ERP/RH/GED et automatiser les workflows ?

  1. API & Webhooks : utilisez les API REST du prestataire pour créer des demandes, récupérer statuts et preuves ; déclenchez vos actions via webhooks (envoyé, vu, signé, expiré).
  2. Connecteurs & iPaaS : connecteurs prêts-à-l’emploi (Salesforce, Microsoft, SAP, Workday, ServiceNow, etc.) ou via des plateformes d’automatisation (Make, Zapier, Power Automate).
  3. SSO & IAM : SSO (SAML/OIDC), SCIM pour le provisioning, RBAC pour limiter qui peut envoyer quoi.
  4. Modèles & champs dynamiques : modèles PAdES avec variables (nom, montant, date), pièces jointes obligatoires, routes conditionnelles, relances automatiques.
  5. Evidence Management : stockez le PDF signé, le fichier de preuves (logs), et les métadonnées (horodatage, identités, hash) dans votre GED/SAE.

Où et combien de temps conserver les documents signés (coffre-fort, SAE) ?

  • Durées : suivez votre politique d’archivage et les obligations légales (ex. 3 à 10 ans selon les documents, plus pour le social/fiscal). Prévoyez une preuve accessible pendant toute la durée de contestation.
  • Support : SAE / coffre-fort électronique conforme (ex. NF Z42-013 / ISO 14641) avec traçabilité, scellement, auditabilité et plan de conservation.
  • Pérennité : activez PAdES-LTA (horodatages renouvelés) et surveillez l’obsolescence crypto (migration d’algorithmes, renouvellement TSA).

La signature électronique est-elle conforme au RGPD ?

  • Rôles : vous êtes généralement responsable de traitement ; votre prestataire est sous-traitant. Concluez un DPA (contrat de sous-traitance).
  • Minimisation : collectez uniquement les données nécessaires (identité, moyens de contact, preuves).
  • Base légale : exécution d’un contrat ou intérêt légitime ; recueillez le consentement explicite si requis (marketing, biométrie).
  • Sécurité : chiffrement, journalisation, gestion des accès, localisation/flux transfrontières, notification d’incident.
  • Durées : définissez des durées de rétention et une purge/archivage probant dans le SAE.

Quel est le coût et le ROI d’un projet de signature électronique ?

Variables de coût (ordre de grandeur, par enveloppe signée) :

  • SES : ~0,10 € à 0,60 €
  • AES : ~0,50 € à 2 € (avec KYC standard)
  • QES : ~1 € à 8 € (selon QTSP, mode présentiel/à distance)
  • KYC avancé / PVID : surcoût ponctuel par identité vérifiée
  • Frais projet : intégration (API/SSO), paramétrage, conduite du changement

ROI typiques :

  • Délai : cycles réduits de jours à heures/minutes → accélération de revenus.
  • Économies directes : impression, envois, scans, stockage physique (souvent −70 % à −90 % sur ces postes).
  • Taux de conversion : +5 à +30 % selon parcours (mobile-first, relances).
  • Conformité : diminution des litiges / abandons grâce aux preuves centralisées.

Quelles sont les bonnes pratiques pour réussir l’adoption par les signataires externes ?

  • Parcours clair et court : 3–4 étapes max, mobile-first, pas de création de compte.
  • Confiance : affichez le nom du fournisseur (QTSP), le niveau de signature, le récapitulatif du consentement.
  • Aides : e-mails/SMS explicites, FAQ intégrée, support en 1 clic, relances automatiques.
  • Accessibilité & langues : RGAA/WCAG, multilingue, fuseaux horaires.
  • Preuves : envoyez au signataire son justificatif de signature et le PDF signé immédiatement.
  • Tests & métriques : A/B sur messages/relances, mesurez taux d’ouverture, de signature, délais moyens.

Mettre en place la signature électronique avec Numeria

La signature électronique combine vitesse d’exécution, sécurité et valeur juridique. En s’appuyant sur eIDAS, sur des niveaux adaptés (SES, AES, QES) et sur un écosystème solide (PKI, horodatage, piste d’audit, archivage probant), elle accélère la contractualisation pour tous les profils — du particulier à la grande entreprise. L’intégration via API, connecteurs et SSO simplifie l’adoption et démultiplie la productivité. Prêt à définir votre politique de signature et à lancer un pilote ? Nous vous accompagnons pas à pas pour sécuriser vos usages et maximiser votre ROI.

Besoin d’informations, d’un audit rapide ou d’une démo personnalisée ? Contactez-nous : un expert Numeria vous guide dans le choix du bon niveau de signature et l’intégration à votre SI.

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